Mot du Directeur Général

Mot du Directeur Général

Nous saluons les hommes d’État africains et l’Union africaine et ses institutions, les organisations sous régionales. Nous tenons à les remercier par avance du soutien qu’ils apporteront à notre initiative, qui ne vise que le renforcement des actions salutaires qu’ils mènent pour le développement du continent.

L’intégration est telle que nous la souhaitons, c’est un processus qui crée des liens et des voies à la convergence de divers phénomènes en les fédérant dans le but ultime d’en faire un ensemble unique dont le fonctionnement harmonisé, permet par l’effet de décloisonnement d’optimiser les avantages pour tous les pays. Toutefois, l’intégration peut prendre diverses formes et varier en fonction des contextes. Nous visons l’intégration à trois niveaux. Le premier concerne les populations. Cette intégration que nous appelons de tous nos vœux constitue le meilleur ancrage et la forme ultime, la finalité de toutes les politiques ayant pour objet le développement du continent. Elle crée des richesses, des emplois ainsi qu’un partage harmonisé des savoir-faire. En outre, elle engendre un état de conscience dont le partage à un fort impact sur la vie des populations. C’est cette intégration qui est le ciment de la tolérance, de la solidarité et de l’union entre les peuples qui conditionnent le « vivre-ensemble ». Elle est habituellement la résultante de longues années de coexistence et surtout d’échanges commerciaux plus ou moins associés à des brassages démographiques.

Tenant compte d’un des moteurs de ce type d’intégration, à savoir les échanges commerciaux qui impliquent investissements et production, soient-ils à l’état informels, nous avons voulu son renforcement, voire sa création dans les espaces et les domaines à travers la mobilisation des leaders professionnels. En effet, incarnant à la fois investisseurs et producteurs, ces derniers à travers leurs actions forgent des axes sur lesquelles les populations s’intègrent. Naturellement, nous posons ces deux assertions comme des postulats de la raison pratique. Le premier affirme que c’est la recherche de la satisfaction des besoins partagés qui constituent le fondement de tout regroupement. Le second soutient que c’est la volonté d’éviter les conflits qui amène tout regroupement à s’organiser. La validation de ces deux postulats peut aboutir à une phase inventive, celle de la volonté de toutes les parties de dépasser la phase organisée et apaisée de besoins partagés pour la recherche d’idéaux communs de prospérité et de bien-être.

Chaque investissement, chaque champ de production constitue un axe de fédération des besoins, donc de personnes. Faisant ainsi du leader un meneur d’hommes, un exemple, un modèle. En dehors de toute cérémonie de distinction, le leader demeure une référence pour tous les acteurs impliqués. Plus, les leaders seront impliqués dans une démarche, plus grande sera la mobilisation. Ainsi, par rapport à l’action bifocale, il s’agira de distinguer les meilleurs pour en faire des références d’abord au niveau local. C’est ce qui nous amène à motiver les leaders en tant que courroies de transmission d’une vision. Cette approche devient génératrice d’une culture, qui est en fait un brassage. Certains parleront de multiculturalité, nous parlerons tout simplement de culture africaine. Elle est multiple par ses sources, diverse par ses contenus, unique pour ceux qui la possèdent.

L’impact de l’action bifocale sur la politique est indéniable. En plus des avantages socio-économique et culturel, elle créée un contexte favorable pour l’harmonisation de la réglementation douanière potentialisant ainsi les effets des accords bilatéraux et multilatéraux existants.

Il est manifeste que nos actions ne pourront pas atteindre les succès que nous visons sans les appuis de nos partenaires des médias, nos partenaires techniques et nos sponsors. Qu’ils en soient vivement remerciés !

Quant aux éminentes personnalités, ces visionnaires vers qui nous nous tournons, qu’ils sachent que nous avons foi en leur capacité de transformer leur pays et de rehausser la trajectoire du continent.

Ainsi, félicitons-nous, tous les leaders, tous ne peuvent être distingués, mais tous méritent notre respect et notre considération. Par ailleurs, nous n’esquiverons jamais l’opportunité de saluer tous ceux ou celles qui adhèrent en notre vision, partisans et sympathisants d’une Afrique intégrée et forte, une Afrique développée !

Dr Abdoulaye KONE