Nous concevons le développement du continent, d’abord comme une initiative intrinsèque des pays africains. Nous ne voyons aucun inconvénient à la coopération avec les pays non continentaux, si toutes les parties en sortent équitablement bénéficiaires. Toutefois, nous encourageons une intensification de la coopération socio-économique, commerciale et culturelle interafricaines. Nous entendons par ces derniers termes, des initiatives et des démarches communes favorisant les échanges au niveau commercial, l’industriel et culturel y compris l’éducation et transfert de compétences. Il est manifeste que le succès d’une telle coopération est tributaire d’un environnement politique propice. Sans nier au politique son rôle de catalyseur, de régulateur et l’appelant de tous les vœux, nous nous en engageons dans la promotion du continent à travers les différents existants. Des moyens humains, ressources génératrices de toutes les ressources aux moyens matériels et financiers, nous envisageons cette promotion à travers diverses approches et à plusieurs niveaux de décisions, à savoir, le niveau individuel qui est celui des populations, celui des entreprises qui sont des unités structurées de production, et enfin celui des États. Ce dernier niveau s’illustre en trois axes. Le premier concerne les investissements d’État, le deuxième est constitué par la régulation et les systèmes de gouvernance, le troisième axe est celui des accords et des mécanismes de coopération.
Il est manifeste que le pilotage de tels systèmes que chaque État exerce de manière souveraine a besoin de référentiels. D’où, la proposition d’indicateurs pertinents permettant d’évaluer sur des bases rationnelles et rigoureuses les personnalités, les entreprises, les accords et les États.
Nous ne concevons nos démarches que dans le respect des lois et des institutions en vigueur dans les pays souverains. Nous n’imposons ni ne modifions aucune disposition légale. En effet, pour la mise en œuvre d’une vision, des objectifs précis doivent être arrêtés dans le cadre du développement des pays ainsi que du continent sans perturber ou entrer en conflit avec les dispositions légales qui les régissent. Nous croyons fermement que tous les pays africains partagent l’objectif du développement. Naturellement, les visions, les stratégies et les modes opératoires peuvent être différents.
Dans l’impossibilité d’évaluer dans l’anarchie, évitant les approximations grossières dans une procédure trop globalisante, nous avons choisi 15 domaines dans le respect de leurs limites académiques. Ainsi, sans donner de priorité aux uns sur les autres, aborderons-nous l’impact des activités de développement. Par ailleurs, nous ne nions pas la nécessité d’accorder la priorité à certains domaines en fonction du contexte et des plans nationaux de développement ou encore des impératifs dictés par certaines institutions ou des programmes sous l’égide des Nations-Unies.
Il s’agit d’un concept d’incitation à des actions à double impact. Et cela, à trois niveaux d’intervention. Ainsi, invitons-nous, les personnes, les entreprises et les États à réaliser des actions de développement dans leur pays, mais aussi dans d’autres pays africains. Nous parlons d’impact, car nous tenons aux changements significatifs qui en résultent en termes de développement du continent et de bénéfice pour les populations.
Ce concept renforce le développement à la fois les pays et le continent, ainsi que l’intégration dans les États et les populations, tout en sachant que le développement de l’un potentialise celui de l’autre et vis-versa. En fait, l’intégration des États a pour but ultime celui des populations. L’intensification des échanges se caractérise par un accroissement des flux humains, matériels et financiers qui aboutiront en phase avancé à une harmonisation des politiques douanières, puis fiscales. N’est-ce pas ce que les institutions bi et multilatérales africaines appellent de tous leurs vœux. Ces échanges englobent naturellement le transfert de compétences et favorisent l’interculturalité, socle de toute union durable, ciment de la tolérance et du respect mutuel ainsi que de la vision ultime de panafricanisme. Ce stade qui fera de l’Afrique, une et une seule, riche de sa diversité, forte de sa pluralité, apaisée et maître de son destin. Autant de transformations facilitées dans un contexte visant la création de richesses, d’emplois et l’amélioration du vécu des populations ! Il est à noter que le concept ne se limite pas aux résultats, mais s’étend jusqu’à l’impact. C’est une invitation à la poursuite des progrès et de la croissance jusque dans les ménages, mettant l’Africain au centre de tous les intérêts et du peuple, la finalité de toutes les politiques.
Avec 1 492 025 994 habitants dont plus de 400 millions compris entre 15 et 35 ans, la mère des continents constitue le plus grand réservoir de jeunes de la planète. Une réalité qui appelle à deux impératifs, si l’Afrique veut s’inscrire dans une logique de développement. Le premier est l’identification de modèles de réussite, de succès pouvant servir de référence sur le chemin épineux du développement. Le second est d’inciter le plus grand nombre possible de personnes à imiter, à suivre, voire à faire mieux que ces modèles identifiés. Si cette stratégie n’est pas isolement suffisante pour relever tous les défis du développement, elle a néanmoins le mérite de fédérer les énergies et les efforts en les amplifiant dans la bonne direction de manière bénéfique aux pays africains.
Telle est la raison primordiale de l’engagement d’HILP à identifier les personnes physiques et morales produisant un fort impact non seulement dans leur pays d’origine, mais aussi dans d’autres pays africains qu’ils soient contigus ou non. En effet, dans sa vision fondée sur la rigueur de son expertise, le cabinet HILP mise sur le leadership en tant qu’instrument de création de vocation, de mobilisation, de motivation pour renforcer la dynamique du progrès dans les pays et garantir au continent une meilleure image, ainsi qu’une place prépondérante sur l’échiquier planétaire.
Considering one of the drivers of this type of integration, namely trade exchanges that involve investments and production, whether informal or not, we aimed to reinforce, or even create, such exchanges in various spaces and domains through the mobilization of professional leaders. Indeed, embodying both investors and producers, these leaders, through their actions, establish frameworks upon which populations integrate. Naturally, we present these two assertions as postulates of practical reason. The first asserts that the quest to meet shared needs forms the foundation of any grouping. The second supports that the desire to avoid conflicts prompts any grouping to organize itself.
Every investment, every field of production serves as a linchpin that unites needs, and by extension, people. This renders the leader a guide, an exemplar, a model. Beyond any formal recognition, the leader remains a reference point for all involved actors. The more leaders are involved in a process, the greater the mobilization will be. Thus, regarding the bifocal action, it is necessary to distinguish the best to make them references initially at the local level. This leads us to motivate leaders as conduits of a vision. This approach becomes a culture generator, which results in a blend. Some might talk about multiculturality; we simply refer to it as African culture—multiple in its sources, diverse in its contents, unique for those who possess it.
We place significant importance on the private sector for multiple reasons. Indeed, the private sector constitutes the greatest potential of a capitalist country. In Africa, for various reasons, the informal component of the private sector is significant. It represents a sector that, while remaining the main income source for many households and handling considerable financial flows, escapes regulation. It is a revenue source that would be more beneficial not only to the state but also to the actors themselves. As these actors are unable to integrate mutualization mechanisms and performance and competitiveness training programs, they remain active without projection, minimizing their development impact.
Thus, with 80% of production and employing 90% of the active population, as confirmed by the United Nations Economic Commission for Africa, the private sector is the foundation and the future of the continent. Although, in the majority of our developing countries, the state continues to play a significant role, particularly in the entrepreneurial field, it seems evident that it will gradually disengage in favor of private actors as they reach maturity.
Indeed, this promising sector suffers from a weak organizational framework and regulatory mechanisms that are often unsuitable. Regulation involves implementing resources, information, and actions to adapt the evolution of a phenomenon or activity to established directives and a specific roadmap. It cannot be reduced to a registration process coupled with control measures for the sake of any taxation. When regulation does not go hand in hand with promotion, when it does not incorporate the logic of organization, it results in a system that will depress production, or even lead to the progressive asphyxiation of the sector. Naturally, regulation does not mean allowing anything, but rather doing what is necessary for the best outcomes. It is thus a dynamic, open, and adaptable mechanism beneficial to both regulated actors and the state.
Geographically, Africa spans 30.37 million square kilometers. It is composed of 2,000 to 3,000 ethnic groups distributed among the 55 countries that are members of the African Union.